Le monde brillait dans
ses yeux, rond, lumineux. Elle avait au cœur de ses pupilles les douces
promesses d’un avenir heureux. D’un avenir à nous deux, mais si loin de tout.
La malice qui luisait dans son regard me l’annonçait : partir, c’était
tout ce qu’elle voulait. Le monde était trop précieux, digne d’être découvert,
pour un cœur si grand. Elle voulait une vie sur la route, à travers les
frontières, au-delà des montagnes, loin. Elle voulait un futur dessiné par de
petits cailloux blancs, un sac au dos sur les chemins de pierre, et ma main
dans la sienne. Loin.
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